Premier round de discussions entre les différents acteurs politiques au Liban. Au
terme d’une interruption de 20 mois , a repris lundi à Baabda sous l’égide du président
Michel Sleimane. A l’issue de cette rencontre les dirigeants politiques libanais ont
souligné, dans un communiqué, la nécessité de préserver la paix civile dans le pays.
Ils ont convenu de ne pas recourir aux armes pour régler leurs différends et de ne
pas faire du pays une "base ou un passage" pour la contrebande d'armes et l'entrée
de combattants en Syrie. Une nouvelle séance de "dialogue national" est prévue le
25 juin prochain, mais au delà de ces déclarations de bonnes intentions, les profondes
divisions entre le 8 et le 14 Mars, les deux principaux camps politiques du pays,
demeurent. C’est l’analyse de Paul Salem, politologue, directeur à Beyrouth du centre
Carnegie pour le Moyen-Orient. Il est interrogé par Hélène Destombes 00:01:14:26