L’Eglise est vivante en dépit des difficultés : Jésus est le Seigneur de l’histoire
Le Bureau de presse du Saint-Siège a distribué la transcription des quelques mots
improvisés par Benoît XVI dimanche à l’archevêché de Milan à la fin de son repas,
avec un groupe de cardinaux et d’évêques et des familles. « Il y a des moments où
on a l’impression que la barque de Pierre est à la merci des adversaires difficiles
; toutefois, nous voyons que le Seigneur est présent, vivant, qu’Il est vraiment ressuscité,
et qu’il dirige le gouvernement du monde et les cœurs des hommes ». Le Pape venait
de recevoir un cadeau précieux des mains du cardinal Dionigi Tettamanzi : la copie
d’un évangéliaire ambrosien réalisée par plusieurs artistes contemporains. Benoît
XVI s’est félicité qu’à la fin (de la VII° rencontre mondiale des familles) on en
revienne à la Parole de Dieu, qui est la clef de la vie, de la pensée, du vivre. Benoît
XVI a rendu grâce pour le don de ces journées : l’expérience d’une Eglise vivante,
qui vit de l’amour de Dieu, qui vit pour le Christ Ressuscité. Pendant ces trois
journées, le Pape, souriant, efficace, a frappé les esprits, surtout lors de ses improvisations
samedi, à la veillée. Il n’a pas lancé d’anathèmes – souligne le journaliste italien
Andrea Tornielli – il a eu des paroles positives, encourageantes. Des familles entières
venues du monde entier lui ont exprimé leur affection. Ce déplacement est un succès
à tous points de vue. Le bain de foule lors de la messe conclusive dimanche matin
à Milan avait de quoi réconforter le Pape même si l’affaire des fuites de documents
confidentiels a connu un nouveau rebondissement, sous forme d’ultimatum, dans la presse
italienne. Dans les colonnes du quotidien La Repubblica, la taupe menace de publier
deux lettres du secrétaire particulier de Benoît XVI si le Pape ne renvoie pas ses
plus proches collaborateurs.