2012-05-16 12:40:10

Benoît XVI souhaite que le repos dominical soit sauvegardé


Benoît XVI souhaite que le travail n’entrave pas la vie des familles. Le Pape, qui s’exprimait à l’occasion de l’audience générale, ce mercredi, a fait allusion à la célébration, le 15 mai, de la Journée internationale des Familles, instituée par les Nations Unies. Cette Journée était consacrée cette année à l’équilibre entre deux réalités interdépendantes : la famille et le travail. Benoît XVI a souhaité que le travail soutienne et unisse les familles, qu’il les aide à s’ouvrir à la vie et à entrer en relation avec la société et avec l’Eglise. Il demande également que le Dimanche, jour du Seigneur, soit sauvegardé. Le dimanche doit être un jour de repos et l’occasion de renforcer les liens familiaux.

Au cours de l’audience générale, le Pape a par ailleurs salué le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, président de Caritas internationalis, accompagné du comité exécutif de cet organisme. « Votre présence – leur a-t-il dit – est le signe de votre communion avec le Successeur de Pierre et de votre empressement à accueillir les nouvelles dispositions juridiques concernant cet organisme. Benoît XVI s’est dit certain que la nouvelle structure soutiendra et renforcera l’engagement de Caritas internationalis au service de ceux qui sont dans le besoin.

Poursuivant sa catéchèse hebdomadaire sur la prière, le Pape a entamé une réflexion sur la prière dans les Lettres de Saint Paul.

Texte de son allocution en français.
Chers frères et sœurs, après avoir réfléchi sur la prière dans le livre des Actes des Apôtres, je voudrais commencer aujourd’hui à parler de la prière dans les Lettres de Saint Paul. L’Apôtre des gentils présente la prière dans une grande richesse de formes et la fait pénétrer toutes les réalités personnelles et communautaires. Pour lui, la prière est avant tout le fruit de la présence vivifiante du Père et de Jésus Christ en nous par l’Esprit Saint. Plus nous progressons dans le dialogue avec Dieu, plus nous percevons le sens de nos limites et le besoin de nous confier toujours au Seigneur. Par sa présence et son action dans notre fragilité, l’Esprit du Père et du Fils nous transforme, réalise notre union au Christ. Il est le principe intérieur de toute notre action. Il nous rend capable d’abandonner toute peur et tout esclavage pour vivre la liberté des fils de Dieu, qui est une liberté pour le bien et la vie. Lorsque l’Esprit du Christ guide notre prière, notre rapport avec Dieu devient si profond qu’aucune réalité ne peut l’ébranler. Soutenue par l’Esprit du Christ, la prière du croyant s’ouvre au partage des souffrances de son temps et devient un canal d’espérance pour toute l’humanité. Chers amis, comme nous l’enseigne Saint Paul, ouvrons-nous à la présence et à l’action du Saint Esprit.

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Je salue les pèlerins francophones, en particulier les Frères du Sacré-Cœur, les Maronites de Cotonou, les fidèles venus d’Haïti et de la Réunion, les Amis de Madeleine Delbrel et tous les jeunes ! Puissiez-vous laisser l’Esprit habiter en vous et y imprimer le visage du Christ pour devenir libres et capables de vivre dans l’amour de Dieu et des autres. Bon pèlerinage à tous !








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