La bataille de Milvius changea le destin d’une religion et d’un empire. Cette bataille
fut livrée le 28 octobre 312, à quelques lieues au nord de Rome entre l'armée romaine
de l’empereur Maxence et celle de son rival Constantin. Ce dernier qui vainquit par
le signe de la Croix infléchit l’histoire. C’est sur cette figure de l’Antiquité tardive
que se penche à Rome du 18 avril jusqu’au 21 avril, une conférence internationale
sur le thème « Constantin le Grand, aux racines de l’Europe ». Elle est organisée
par le Comité pontifical des sciences historiques à l’occasion du 1700e anniversaire
de la bataille du Pont Milvius. Retour sur la figure de cet empereur avec Xavier Sartre
Parmi les
invités à ce colloque international qui se tient au Collège teutonique, à l’Université
pontificale du Latran, et au Vatican, il y aura la professeure Claire Sotinel, enseignante
d’histoire romaine à l’Université Paris-Est Créteil, et ancien membre de l’École française
de Rome. Elle revient sur le pari que prit Constantin le jour de la bataille du Pont
Milvius le 28 octobre 312
Propos recueillis
par Xavier Sartre
Durant ces trois jours, des débats sur les origines de la
civilisation chrétienne auxquels ont été conviés de nombreux évêques, religieux et
chercheurs universitaires de renommée internationale seront proposés. L’année choisie
pour organiser cette grande conférence n’est pas un hasard puisque 2012 coïncide en
effet avec le 1700e anniversaire de la bataille du Pont Milvius. Le 28 octobre 312,
l’empereur Constantin qui marchait à la tête de ses troupes aperçoit dans les airs
une croix lumineuse, avec l’inscription : « par ce signe tu vaincras ». Encouragé
par cette vision, Constantin remporte la victoire contre son rival Maxence sur le
Pont Milvius à quelques kilomètres au nord de Rome. Dès lors il choisit de défendre
le christianisme. Cette conversion est à l’origine de la géographie européenne telle
qu’on la connaît aujourd’hui. Le père Bernard Ardura, président du Comité pontifical
des sciences historiques nous en parle Des propos recueillis
par Thomas Chabolle