Après plus de dix heures de vol depuis La Havane, le boeing 777 Alitalia qui transportait
le Pape s'est posé à l'aéroport de Rome Ciampino ce jeudi matin (10h35 locales).
Benoît XVI a ensuite regagné en hélicoptère ses appartements du palais apostolique
au Vatican. Dans un télégramme adressé au président italien Giorgio Napolitano, le
Pape a fait part de son admiration devant "la foi et le désir de progrès spirituel
et social" des populations cubaine et mexicaine. Après deux jours passés à Cuba,
le Pape avait pris congé de ses hôtes mercredi après-midi. Son avion a décollé de
l’aéroport international José Martí de La Havane à destination de Rome. Le dernier
événement de son voyage, très attendu, controversé et médiatisé, aura été sa conversation
de 30 minutes avec Fidel Castro, à la nonciature de La Havane. Un échange intense
et cordial, selon les termes du directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Retour
sur ce voyage avec Olivier Bonnel
Dans un entretien
à l'agence I.media, le cardinal Marc Ouellet, président de la Congrégation pour les
évêques et de la Commission pontificale pour l’Amérique latine a dressé un bilan de
ce voyage apostolique. Selon le cardinal québecois, Benoît XVI "est venu parler
de Jésus-Christ, il n’est pas venu faire une analyse sociale", "Il a à peine effleuré
les maux du pays - la violence, le narcotrafic, l’exploitation, la corruption -, mais
il a proposé la solution morale et spirituelle à ces problèmes". Le cardinal Ouellet
est revenu sur l'enthousiasme et l'émotion des foules, en particulier au Mexique.