C’est sous haute tension que le Mali célébrait ce lundi la révolution du 26 mars 1991.
Des milliers de Maliens ont participé à un rassemblement politique dans la capitale
Bamako, réclamant le départ de la junte menée par Amadou Haya responsable du coup
d’état du 22 mars contre Amadou Toumani Touré. Une grande partie de la classe politique
malienne qui s’est regroupée le week-end dernier au sein du "Front uni pour la sauvegarde
de la démocratie et de la République » exige le retour à l'ordre constitutionnel.
Profitant de cette situation confuse la rébellion touareg gagne du terrain. Elle menace
plus que jamais la ville stratégique de Kidal. Nous avons joint à Bamako Theodore
Togo le secrétaire général de Caritas Mali Propos recueillis
par Hélène Destombes