Mgr Tomasi à l’ONU : le Saint-Siège préoccupé par la théorie du genre
« La famille est formée d’un homme et d’une femme ». Le Saint-Siège rappelle sa position
sur la famille à la tribune du conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève.
Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près l’ONU à Genève s’est adressé
deux fois à la tribune lors de la session du conseil à l’occasion de la présentation
du rapport sur « les lois discriminatoires, les pratiques et les actes de violence
contre les personnes motivées par leur orientation sexuelle et leur identité de genre
». Il a ainsi abordé jeudi la question de la violence contre les enfants dans le monde,
et a parlé de la question des discriminations basées sur l’orientation sexuelle et
l’identité du genre, vendredi.
Mgr Tomasi s’est exprimé sur l’antenne de Radio
Vatican rappelant l’essentiel de son second discours
Texte intégral
« Le Saint-Siège a pris la parole au conseil des droits de l’Homme pour souligner
sa préoccupation et sa manière d’interpréter un nouveau rapport qui a été présenté
par la haute commissaire des Nations Unies pour les droits de l’Homme sur la question
de l’identité du genre et de l’orientation sexuelle.
La préoccupation que
l’on a d’abord voulu exprimer est de réaffirmer notre opposition aux préjugés maintenus
par quelques uns. De la part de l’Église il y a la volonté de ne faire aucune discrimination
et encore d’éviter qu’il y ait de la violence contre les personnes à cause de leur
comportement sexuel.
La deuxième préoccupation a été celle d’éviter que l’attention
qu’on doit avoir pour éviter la discrimination dans la société de ce groupe qui a
une orientation sexuelle différente et qui a un comportement sexuel différent puisse
affaiblir l’institution de la famille formée d’un homme et d’une femme qui vivent
ensemble d’une manière stable pour l’éventuelle procréation des enfants.
Enfin
les thèmes qu’on a voulu souligner même dans l’activité parallèle qu’est la mission
du Saint-Siège ici au Palais des Nations, c’est exactement de dire qu’il y a dans
les droits humanitaires et surtout dans les droits de l’Homme une définition des familles
qui est suffisamment claire et qu’il y a aussi un mandat de protéger cette famille
parce que, pour le bien commun et le futur de la famille, on a besoin qu’il y ait
une continuité de la famille traditionnelle qui est le fondement de la société.
Alors
il faut vraiment équilibrer le débat, maintenir le respect de toute personne mais
en même temps continuer à soutenir la famille comme telle et éviter qu’il y ait de
nouveaux droits qui affaibliraient la famille comme quelques Etats l’ont déjà fait,
en reconnaissant au mariage entre deux personnes du même sexe la même valeur que le
mariage normal traditionnel entre un homme et une femme.
C’est pour cette raison
qu’on a voulu souligner la nécessité de défendre et de soutenir l’universalité des
droits de l’Homme et leur application concrète à toute situation et à cette catégorie
de personnes. »