2012-03-08 12:06:09

La contribution des femmes au développement de la société doit être reconnue


Des initiatives sont organisées dans le monde entier à l’occasion de la journée de la femme. Benoît XVI lui-même a choisi de consacrer aux femmes son intention générale de prière pour le mois de mars : « Pour que la contribution des femmes au développement de la société soit pleinement reconnue dans le monde entier ».

Les femmes sont, aujourd’hui encore, confrontées à de nombreux défis. Interrogée sur notre antenne, Flaminia Giovanelli, sous-secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix invite à demander au Saint-Esprit de nous indiquer de nouvelles voies pour que la contribution des femmes à la société soit reconnue. Pour Flaminia Giovanelli il est juste et nécessaire de continuer à revendiquer le respect des droits des femmes, car les principes désormais reconnus par les chartes constitutionnelles ne sont pas entièrement appliquées.
Jean-Paul II parlait de génie féminin, car la femme a une vocation particulière, souligne la sous-secrétaire du Conseil Justice et Paix. Or, cette vocation est ouvertement contestée, notamment par la « Théorie du Genre », ou remise en discussion dans certains milieux féministes, y compris parmi les chrétiens. C’est pourquoi les femmes chrétiennes ont un rôle de premier plan à jouer face à ce défi anthropologique. Elle doivent promouvoir une conception correcte de la personne humaine et du rapport hommes-femmes. En temps de crise, les femmes peuvent aussi contribuer à humaniser l’économie en cultivant le sens de la gratuité et du don. Enfin les femmes savent et peuvent accompagner l’aspiration à la paix par des actions concrètes.

Flaminia Giovanelli souhaite surtout que les femmes soient heureuses d’être femmes, de leur capacité à jouer sur plusieurs fronts simultanément. C’est une chance qu’elles doivent savoir saisir. Paul VI avait confié aux femmes la tâche de réconcilier les hommes avec la vie : « Retenez la main de l’homme qui, dans un moment de folie, tenterait de détruire la civilisation humaine ».

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Libérer le potentiel des femmes rurales contribuera grandement à mettre fin à la pauvreté et à la faim, à accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement et à parvenir au développement durable : c'est le défi qui ressort de la 56e session de la Commission de la condition de la femme en cours à New York. Dianne Willman, membre de la mission du Saint-Siège est intervenue au nom de Mgr Francis Chullikat, observateur permament du Saint-Siège au palais de verre.

Les femmes de la terre, les femmes rurales sont en proie à des défis insoutenables : faim, pauvreté, conditions de travail déplorables, discrimination, exploitation et abus surtout en ce qui concerne les travailleuses migrantes. Des féfis qui viennent s'ajouter aux difficultés d'accès à l'eau ou encore aux soins médicaux.

C'est donc à ces femmes, qui constituent une grande partie de la population mondiale, trop souvent exclues des processus politiques, que Mgr Chullikat a consacré son intervention. L'objectif proposé est d'améliorer leurs conditions vie et les rendre en mesure d'assister leurs familles et communautés pour leur permettre ainsi de contribuer à la société dans son ensemble.
Mais comment y parvenir ? À travers l'instruction, la formation, la fourniture de ressources, de services, l'accès aux systèmes financiers et technologiques.

Mgr Chullikat a souhaité rappeler que le Saint-Siège s'engage à protéger les plus faibles et les plus pauvres en vue du bien commun, qu'il est attentif au rôle central de la famille, noyau du développement intégral. La Commission sur le Statut des femmes (Csw), offre également l'opportunité de partager des expériences et de développer de bonnes pratiques. D'où l'appel du Saint-Siège invitant hommes et femmes de bonne volonté à coopérer pour surmonter les préjugés et à réaliser des politiques qui respectent la dignité de la personne.

La prochaine conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui aura lieu à Rio de Janeiro en juin prochain offrira, selon Mgr Chullikat, une autre occasion d'attirer l'attention sur les personnes rurales, y compris les femmes et les jeunes filles et de renforcer leur participation au processus d'action politique pour la construction de sociétés durables. Toutes ces femmes, estime de son côté le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, doivent etre considérées comme « de puissants agents en mesure de trouver des solutions durables et faire face ainsi aux impacts du changement climatique ».








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