Le gouvernement grec respire. Après de longues heures de négociations nocturnes lundi
avec les ministres des finances de la zone euro, Athènes a finalement obtenu un deuxième
plan d’aide de ses partenaires. 237 milliards d’euros, c’est le montant du chèque
destiné à éviter à la Grèce un défaut de paiement. Ce plan comprend d'une part un
volet d'aide publique -des prêts pour l'essentiel- à hauteur de 130 milliards d'euros,
après un premier programme de prêts en faveur du pays décidé en mai 2010 qui avait
atteint déjà 110 milliards d'euros. L'autre volet porte sur un effacement de la dette
de la Grèce détenue par ses créanciers privés, banques et fonds d'investissement.
Cela sera-t-il suffisant ? La réponse de Benjamin Carton, économiste au CEPII (Centre
d'études prospectives et d'informations internationales)