2012-02-20 16:43:06

Minorités en Turquie. La situation s'améliore, mais lentement


Le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholoméos 1er, a refusé une citoyenneté de second rang pour les membres de sa communauté lors d'une réunion sans précèdent lundi au Parlement turc consacrée à préparer une nouvelle Constitution. Le Patriarche a été consulté par une commission ad hoc de l’Assemblée turque sur la place des minorités religieuses dans la nouvelle loi fondamentale et il a indiqué avoir exprimé ses opinions et remis aux députés une liste de revendications. Les minorités ont malheureusement été victimes jusqu'à présent d'injustices. Mais cela commence à changer, a-t-il dit. Cités par l'agence Anatolie, ses propos sont repris par l’AFP. Nous souhaitons – a-t-il dit - que le nouveau texte nous représente tous. Nous ne voulons rien de plus que d'être égaux. Un responsable représentant la communauté syriaque a également été entendu et les communautés arménienne et juive devaient aussi être consultées. Le gouvernement turc s'est fixé pour objectif de rédiger une nouvelle Constitution d'ici la mi-2012. Malgré certaines ouvertures en faveur des minorités religieuses, des différends subsistent. Le séminaire orthodoxe de Halki, à Istanbul est fermé depuis 1971. L'Eglise catholique, quant à elle, n'a toujours pas de reconnaissance juridique ni de représentation légale.
Ecoutez l’éclairage de Cengiz Aktar, professeur en sciences politiques à l'université Bahcesehir d'Istanbul interrogé par Marie-Leïla Coussa RealAudioMP3








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