En Grèce, les syndicats ont entamé une grève de 48 heures contre les nouvelles mesures
de rigueur qui devraient être soumises dimanche 12 février à un vote au parlement.
L’Eurogroupe a souligné jeudi 9 février que les Grecs avaient moins d’une semaine
pour répondre à plusieurs exigences de Bruxelles, à commencer par des économies supplémentaires
à hauteur de 325 millions d'euros, mais aussi de fortes garanties politiques sur le
soutien des dirigeants grecs au plan de rigueur. Des conditions indispensables à l’éventuel
déblocage d’un nouveau prêt au pays. En Grèce, les décisions de Bruxelles sont de
plus en plus mal vécues, comme nous l’explique Georges Contorgeorgis, ancien recteur
de l’université Panteion à Athènes