Benoît XVI encourage les policiers italiens à promouvoir la justice et la paix
Le Pape a reçu ce vendredi 13 janvier 2012 les représentants des services de sécurité
du Saint-Siège. Benoît XVI a invité les dirigeants, fonctionnaires et agents de l’Inspectorat
général de la sécurité publique auprès du Vatican à être d'authentiques promoteurs
de la justice et de sincères constructeurs de paix. Il a regretté que les termes
de justice et de paix soient « souvent utilisés de manière équivoque ». Revenant
sur son message du 1er janvier dernier à l’occasion de la Journée mondiale de la paix,
Benoît XVI a assuré que la justice n’est pas « une simple convention humaine ». A
ses yeux, le risque de « piétiner la valeur et la dignité de la personne » existe
lorsque, « au nom d’une prétendue justice, prédominent les critères de l’utilité,
du profit et de l’avoir ».
Quant à la paix, ce n’est pas « l' absence de guerre
ou le résultat d'une action des hommes pour l’éviter ». La paix est un « don de Dieu
à construire chaque jour » a rapellé le Pape qui a encouragé les policiers à avoir
une conduite « digne de chrétiens authentiques ».
Puis Benoît XVI a dénoncé
les épisodes de violence et d’intolérance envers les chrétiens qui ont marqué l'année
2011 : « Ils ont payé par leur vie leur appartenance au Christ et à l’Eglise » a souligné
le Pape.
Enfin si Benoît XVI reconnaît qu’il n’est pas facile de maintenir
l’ordre dans une zone comme le Vatican, fréquentée par tant de touristes et de pèlerins,
il espère néanmoins que la vision de ces fidèles joyeux renforce la foi et rajeunisse
l’esprit des policiers sur le terrain.
L’Inspectorat général de sécurité
publique auprès du Vatican :
Créé en 1945, l’Inspectorat général de sécurité
publique auprès du Vatican est une structure particulière de la police italienne,
chargée de la protection du Pape lors de ses visites sur le territoire italien, et
de la surveillance de la place Saint-Pierre et de ses alentours. Les agents italiens
se retirent de la place, lorsque le Pape descend du Palais apostolique pour les audiences
générales ou les célébrations liturgiques. Ils sont alors relayés par la Garde suisse
pontificale et la Gendarmerie vaticane, les deux services de protection appartenant
au Vatican.
Parmi les 150 policiers qui composent cette structure, certains
peuvent être affectés à l’escorte de hauts prélats sur le territoire italien, comme
le secrétaire d’Etat du Saint-Siège ou le doyen du collège cardinalice. (avec Apic)