Génocide arménien : doute des historiens sur l’opportunité d’une loi
L’Assemblée nationale française ne recule pas : les députés ont adopté ce jeudi une
proposition de loi dont le but est de sanctionner la négation du génocide arménien.
Deux délégations turques, l’une regroupant des députés, l’autre des entrepreneurs,
n’ont pas réussi à barrer la route à cet examen de loi qui provoque la colère d’Ankara.
La Turquie menace de rappeler son ambassadeur et dénonce une stratégie à but électoraliste
de la part du président français. Ce débat législatif sur l’histoire et la mémoire
n’est pas non plus du goût de tous les historiens. C’est ce que nous explique Aktar
Cengiz, professeur de Sciences Politiques à l’université d’Istanbul et auteur de L’appel
au pardon, aux éditions CNRS Propos recueillis
par Thomas Chabolle