Dossier : L'impact des printemps arabes sur l'économie des hydrocarbures
En Europe, l’essence coûte toujours plus cher. Trois ans après le choc pétrolier de
2008, le prix du baril a baissé, mais le prix à la pompe reste très élevé, car le
pétrole est, non seulement un enjeu économique, mais aussi un enjeu géopolitique majeur.
Rien n’est laissé au hasard en matière de production, d’exportation, de consommation
de pétrole. Cette semaine, les ministres de l’Organisation des Pays Exportateurs de
Pétrole (OPEP) étaient réunis à Vienne ; une réunion dense à la fin d’une année marquée
par de profonds changements politiques économiques et sociaux : les « printemps arabes
» qui ont marqué cette année 2011 ont influé sur la production d’or noir et la crise
économique en Europe et outre-atlantique pèse sur la demande. Quel impact ont eu ces
troubles politiques et économiques sur l’économie des hydrocarbures ? Francis Perrin
est le directeur de rédaction de la revue "Pétrole et gaz arabes"
Francis Perrin
est interrogé par Mathilde Auvillain.