2011-12-14 12:04:28

Le Pape à l'audience : « Le don le plus grand que Dieu puisse nous faire est celui de son amitié »


Au cours de la traditionnelle audience générale du mercredi qui s'est déroulée dans la salle Paul VI le Pape est revenu sur la prière de Jésus liée à son action de guérison. En ce temps de l’Avent, le Pape a voulu méditer autour du récit de la guérison du sourd-muet dans l’évangile de Marc. Jésus prend le malade à l’écart de la foule et, avec grande attention, il se sert de ses doigts et de sa salive puis il dit :
Effatà, ouvre-toi ! En même temps il invoque son Père, montrant que la force qui guérit provient du recours au Père. « L’attention au malade et la guérison effectuée par Jésus sont liées à un profond comportement de prière tournée vers Dieu » souligne Benoît XVI. Dans sa catéchèse, le Pape se penche également sur l’évangile de Jean et l’épisode de la résurrection de Lazare. « La prière de Jésus renforce son lien avec Lazare et en même temps elle confirme sa décision de rester en communion avec la volonté du Père » indique Benoît XVI. A la lumière de ces deux exemples, le Pape a invité les fidèles à comprendre que « dans la prière de demande au Seigneur nous ne devons pas nous attendre à une réponse immédiate à notre souhait, nous devons plutôt nous fier à la volonté du Père, interprétant chaque évènement dans la perspective de sa Gloire et de son dessein d’amour souvent mystérieux à nos yeux ». La voix du pape RealAudioMP3

Texte du Pape en langue française :

Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous méditons sur la prière de Jésus dans son lien à son œuvre de guérison. Cette prière manifeste en effet sa relation unique de communion avec son Père, alors qu’il se laisse toucher par la détresse de ses amis, des pauvres et des malades qu’il veut aider concrètement. Dans l’évangile de Marc, le récit de la guérison du sourd-muet est significatif à cet égard. Jésus prend le malade à l’écart de la foule et, avec grande attention, il se sert de ses doigts et de sa salive puis il dit :
Effatà, ouvre-toi ! En même temps il invoque son Père, montrant que la force qui guérit provient du recours au Père. C’est là le point central de ce récit. De même, chez Jean, dans la résurrection de Lazare, sont présents à la fois la compassion profonde de Jésus pour la souffrance d’un ami et sa communion filiale avec son Père. La prière que Jésus lui adresse pour la vie de Lazare, tout en confirmant sa décision de demeurer en communion avec la volonté du Père, renforce aussi son lien avec son ami. Ces récits nous font ainsi comprendre que dans notre prière de demande nous ne devons pas attendre la réalisation de notre volonté, mais nous confier à la volonté du Père. Même si cette volonté est souvent mystérieuse à nos yeux, nous avons la certitude de son amour pour nous. Le don le plus grand que Dieu puisse nous faire est celui de son amitié, de sa présence, de son amour, que nous devons toujours demander et préserver.

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Je salue les pèlerins francophones, en particulier la délégation venue de Nouvelle-Calédonie, le groupe de Nice et de la Trinité. Un lien profond existe entre l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Comme Jésus, soyons attentifs aux personnes qui nous entourent, surtout celles qui souffrent. Apportons-leur la consolation et l’espérance que nous trouvons en Dieu. Bonne préparation de Noël ! Avec ma Bénédiction apostolique







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