Au Gabon, la campagne électorale pour le scrutin législatif du 17 décembre s’est ouverte
la semaine dernière dans une relative indifférence avec l’apparition d’affiches électorales
et de quelques meetings. Le premier ministre du Parti démocratique gabonais au pouvoir
a souligné lors d’un meeting que « le vote est une compétition, et contrairement
au football, il n’y a pas de match nul ». Les opposants appellent de leur côté
au boycott en l’absence de garanties de transparence. L’introduction de la biométrie
permettrait d’établir des listes électorales fiables. Mais pour Guy Rossatanga-Rignault,
professeur de droit public et de sciences politiques à l’université de Libreville,
cette solution censée garantir des élections transparentes n’est pas envisageable
pour l'instant Propos recueillis
par Marie-Leila COussa