Caritas Internationalis évoque la situation difficile en Corée du Nord
Caritas Internationalis a exprimé aujourd’hui sa « déception » concernant l’accord
obtenu lors sur sommet international sur le réchauffement climatique qui s’est déroulé
à Durban, en Afrique du Sud. Le cardinal Maradiaga, président de Caritas Internationalis,
qui revenait tout juste de la ville sud-africaine, avait invité les journalistes à
le rencontrer ce mardi matin au Vatican. « Sur le dossier du réchauffement climatique
nous avançons lentement, beaucoup de progrès restent à faire, mais toutefois les résultats
de la conférence de Durban ont été meilleurs que ceux de la conférence de Copenhague
il y a deux ans » a affirmé le cardinal Maradiaga.
Le président de la
Caritas a également salué l’annonce du voyage du Pape au Mexique et à Cuba avant Pâques.
« Deux pays dans lesquels la situation reste très difficile » a fait remarqué
le cardinal hondurien. « A l’occasion de ce voyage, l’Eglise attend un geste fort
de la part des autorités cubaines : la libération de prisonniers politiques ».
Le dialogue entre le clergé catholique cubain et les autorités communistes de l'île
est toujours délicat.
Depuis 60 ans Caritas Internationalis est engagé sur
de nombreux terrains de part le monde pour lutter contre les inégalités et les injustices.
L’organisation a dû répondre à de nombreuses crises humanitaires durant l’année 2011.
Il suffit de rappeler les inondations en Asie et en Amérique centrale ou encore la
famine dans l’est de l’Afrique. Puis il y a eu le tsunami au Japon, les tensions électorales
en Afrique, la crise de réfugiés en Libye et la difficile reconstruction en Haïti.
Michel Roy est revenu ce mardi sur la situation de la Corée du Nord, touchée par une
grave famine. Contacté par la représentation diplomatique nord-coréenne en Italie,
le secrétaire général de Caritas Internationalis s’est déplacé ces derniers jours
en Corée du Sud. De retour à Rome il a évoqué la situation de la Corée du Nord, un
pays presque totalement fermé au monde en raison d’une dictature communiste qui encourage
la paranoïa Des propos recueillis
par Romilda Ferrauto
Au cours de la deuxième décennie du 21ème siècle le monde
est toujours confronté à une série de défis qui menacent d’interrompre voire même
d’inverser les progrès réalisés : plus d’un milliard de personnes vivent toujours
en dessous du seuil de pauvreté. Et la crise financière mondiale risque d’aggraver
cette situation. C’est pourquoi le cardinal Maradiaga a voulu apporter soutien au
récent document du Conseil pontifical Justice et Paix proposant une gouvernance mondiale
en matière financière. Ce document est le résultat « d’un effort louable »
selon le président de la Caritas. « Je regrette qu’il ait été discrédité par le
monde financier. Il est vrai qu’il existe déjà un e institution mondiale, l’ONU, mais
dans la pratique les nations unies se résument au Conseil de sécurité » a expliqué
le cardinal Maradiaga.