Les Egyptiens ont commencé lundi à voter pour les législatives. Un scrutin qui va
s’étaler pour des raisons techniques et juridiques jusqu’en janvier et qui sera suivi
des sénatoriales. Cette consultation générale est la première du genre depuis la chute
d’Hosni Moubarak l’hiver dernier. Elle se déroule dans un contexte délicat. La « rue
» défie le pouvoir militaire et les Frères musulmans, donnés favoris de ces élections.
Cette confrontation notamment place Tahrir la semaine dernière démontre pour certains
analystes l’impatience des plus jeunes à vouloir des réformes et à tourner la page
du régime Moubarak. C’est aussi la preuve pour Sarah Ben Nefissa, politologue à l’Institut
de Recherche pour Développement, d’une maturité politique chez les Egyptiens