Les exécutions se multiplient au Burundi, plus d’un an après les élections générales
contestées de juin 2010. Selon l’Observatoire de l’action gouvernementale, un collectif
de la société civile au Burundi, plus de 300 militants et anciens combattants de l’ex
rébellion ont été assassinés au cours des cinq derniers mois Au moment des élections,
tous s’étaient opposés au scrutin et avaient appelé au boycott. Officiellement, le
pouvoir assure que la paix règne dans le pays et que ces meurtres sont dûs à des bandes
armées.Mais pour le président de l’Observatoire de l’action gouvernementale, il s’agit
sans doute possible d’exécutions politiques. Onesphore Nduwayo, contacté par Charlie
Vandekerkhove.