Au Nigeria, les forces de l'ordre sont toujours sur le qui-vive après les attaques
de la semaine dernière menées par la secte islamiste Boko Haram, qui ont fait au moins
150 morts dans le nord-est du pays. Les Etats-Unis ont lancé une mise en garde contre
de possibles attentats dans la capitale fédérale Abuja. Ces derniers mois, le mode
opératoire de Boko Haram a évolué et le mouvement islamiste prend de cours un gouvernement
qui a du mal à tenir son armée. Marc-Antoine Pérouse de Montclos, chercheur à
l’Institut de Recherche et de Développement, spécialiste du Nigeria écarte cependant
toute possibilité que ce conflit ne dégénère en une véritable guerre