Le droit à la liberté religieuse comprend celui de changer sa propre religion
La liberté religieuse comporte nécessairement l’exclusion de toute coercition qu’elle
soit le fait d’individus, de groupes, de communautés ou d’institutions. Le Saint-Siège
le réaffirme dans un message de vœux aux hindous. Le texte publié par le Conseil pontifical
pour le dialogue interreligieux, en vue des festivités de Deepavali, rappelle que
la liberté religieuse est un droit humain fondamental et que les autorités civiles,
les individus et les groupes ont l’obligation de la respecter. Intitulé « Chrétiens
et Hindous ensemble pour promouvoir la liberté religieuse », le message rappelle que,
dans de nombreux coins du monde, des membres de la famille humaine sont confrontés
aux préjugés, aux préjudices, à une propagande haineuse, à la discrimination et à
la persécution sur la base de l’appartenance religieuse. Il souligne que la liberté
religieuse, inscrite dans la dignité de la personne humaine, est la réponse aux conflits
motivés par la religion. Au milieu de la violence que génèrent ces conflits, nombreux
sont ceux qui aspirent à une coexistence pacifique et au développement humain intégral.
Les signataires, le cardinal Jean-Louis Tauran et Mgr Pier Lugi Celata, rappellent
par ailleurs que le droit à la liberté religieuse comprend celui de changer sa propre
religion ; que cette même liberté permet aux croyants de collaborer à la construction
d’un ordre social juste et humain. Mais quand elle vient à être niée, supprimée ou
violée, « l’affirmation d’une paix authentique et durable de toute la famille humaine
» est étouffée et frustrée. Le Saint-Siège demande aux hindous d’unir nos efforts
pour contribuer au bien commun et aux responsables des nations de ne jamais mépriser
la dimension religieuse de la personne humaine. Toute personne doit être libre de
professer, pratiquer et diffuser sa religion et sa croyance. Les festivités de Deepavali,
ou fête des lumières, se dérouleront du 24 au 28 octobre.