Le Congrès mondial de la Miséricorde Divine sous le regard de Jean-Paul II et Sainte Faustine

Le deuxième congrès mondial de la Miséricorde Divine a refermé ses portes à Cracovie-Lagiewniki, en Pologne. Un évènement qui a rassemblé cardinaux et évêques du monde entier autour d’un thème qui était très cher au prédécesseur de Benoit XVI. Au cours de la rencontre, les participants ont annoncé qu’ils allaient envoyer une lettre à Benoît XVI pour demander l’ouverture du dossier afin que Sainte Faustine Kowalska deviennent « docteur de l’Eglise ». Xavier Sartre


Sainte Faustine Kowalska pourrait devenir le premier « docteur de l’Eglise » du IIIe millénaire. Les participants aux 2e congrès mondial de la Miséricorde Divine en ont en tous les cas fait la demande à Benoit XVI. Très symbolique, la rencontre se déroulait dans ce lieu où sainte Faustine a reçu le message de la Miséricorde et l’a communiqué au monde. Dans cette basilique, le 17 août 2002, le pape Jean-Paul II avait à son tour confié l’Eglise et le monde entier à la Miséricorde Divine « exhortant chacun à répandre le message de miséricorde à travers le monde, pour éveiller l’espérance dans les cœurs ». Dans son discours d’ouverture et de clôture, le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie, ancien secrétaire personnel de Jean Paul II a rappelé le « courage » qu’a eu ce pape de soutenir sainte Faustine en proclamant la miséricorde aux quatre coins de la planète. Toute la mission de Jean-Paul II « est résumée dans la proclamation de la miséricorde », a-t-il affirmé en reprenant les paroles de Benoît XVI.
« La lumière de la miséricorde divine illuminera le chemin des hommes du troisième millénaire », disait Jean-Paul II. Il avait fait canoniser Sœur Faustine le 30 avril 2000, instituant la fête de la miséricorde. C’est ce même jour, 11 ans plus tard que Karol Wojtyla était béatifié par son successeur. Dans ce discours, le cardinal Dziwisz a rappelé les mots de Benoît XVI lui-même « en dehors de la Miséricorde de Dieu, il n’y a aucune autre source d’espérance pour les êtres humains ».