Sri Lanka : le président Rajapaksa doit répondre de violations des droits de l'Homme
Au Sri Lanka, le 20 septembre dernier, plus de 60 associations pour la défense des
droits de l’Homme ont demandé, dans une lettre ouverte adressée au Conseil de l’ONU
pour les droits de l’Homme, que le président sri-lankais, Mahinda Rajapaks, réponde
d’actes de violations de ces droits et de crimes de guerre. Plus largement, c’est
toute la parodie de processus de réconciliation menée par l’État qui est dénoncée,
plus de deux ans après la fin de la guerre civile entre les Tigres tamouls et l’armée
régulière sri lankaise. Quant à l’Église, elle aussi s’est mobilisée. C’est ce que
nous explique Régis Anouilh, rédacteur en chef d’Églises d’Asie, l’agence d'information
des Missions Etrangères de Paris
Des propos recueillis
par Charles-François Brejon.