Depuis plusieurs semaines, la vie politique des pays de l’Union européenne ne semble
vivre qu’autour de la « règle d’or », cette loi gravée dans le marbre de la constitution
des Etats. Selon ses promoteurs, elle doit imposer l’équilibre budgétaire. L’Allemagne
en possède déjà une et l’Espagne est en passe de l’adopter définitivement. En Italie,
où le contexte social est tendu à cause d’un plan gouvernemental d’austérité très
contesté, le gouvernement a dores et déjà affirmé qu’il allait inscrire cette règle
dans la constitution. Ses soutiens soulignent son intérêt réel, rappelant la nécessité
d’ajouter une mesure au pacte de stabilité et de croissance déjà existant en Europe,
de manière à éviter l’apparition de déficits publics excessifs. C’est ce que nous
explique Fabio Liberti, directeur de recherche à l’IRIS, l’institut des relations
internationales et stratégiques, à Paris Propos recueillis
par Charles-François Brejon