Dix ans après le 11 septembre, les religions s'interrogent
Les attentats du 11 septembre avaient déclenché une vague de compassion et de solidarité.
C’est le souvenir qu’en garde le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. A quelques
jours de l’anniversaire, le Père Federico Lombardi a évoqué le sacrifice de ceux qui
se sont battus pour sauver des vies, qui ont répondu à la haine par l’amour et la
générosité. Ces exemples de charité ont marqué la jeunesse et toute l’humanité. Pour
le Père Lombardi, il est essentiel de dialoguer pour construire la paix et dire non
à toute forme de fondamentalisme se réclamant de Dieu. La dimension religieuse doit
devenir une force de paix. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a insisté
sur l’importance du dialogue avec l’islam, un enjeu qui suscite une vive préoccupation.
A Montréal se déroulait ce mercredi, la 2ème Conférence mondiale sur les religions
du monde après le 11 septembre. Une rencontre, au Palais des congrès, présidée par
le Dalaï Lama, accompagné de la lauréate du prix Nobel de la paix, Shirin Ebadi. Au
centre de cette conférence : l’importance de la religion dans la construction de la
paix dans le monde. Les participants ont travaillé à la formulation d’une Déclaration
universelle des droits de la personne, et aux moyens de réunir les religions du monde
autour d’une pensée commune. Interrogé par Emma Jehl, Patrice Brodeur professeur
à la faculté de théologie et religions de Montréal et chercheur sur l’islam explique
quelles ont été les répercussions du 11 septembre sur les religions du monde et en
quoi consiste la future Déclaration universelle des droits de la personne par les
religions du monde
Le Pentagone
a annoncé mercredi avoir relevé le niveau de sécurité dans les bases militaires américaines,
une "précaution" avant la commémoration du dixième anniversaires des attentats du
11 septembre. "Le niveau de sécurité des installations militaires, pour la plupart
sur le sol américain, a été relevé en prévision du 11-Septembre", a déclaré le porte-parole
du Pentagone George Little. "Il ne s'agit pas d'une réponse à une quelconque menace
en particulier, mais plus d'une mesure de prudence". (AFP)