L'Egypte entre volonté de démocratisation et radicalisme religieux
Comme chaque année, la ville italienne de Rimini, située sur la côte adriatique, accueille
le Meeting pour l’amitié entre les peuples, organisé par le mouvement catholique italien
Communion et Libération. Une semaine de réflexion et de débats, de culture et d’art,
avec des intervenants de renommée internationale. Un rendez-vous qui attire chaque
année un grand nombre de visiteurs. Sous le titre « L’existence devient une immense
certitude », cette 32° édition s’efforce de susciter l’espérance, qui ne peut se fonder
uniquement sur les certitudes scientifiques et technologiques qui caractérisent la
culture actuelle. Lundi, le patriarche d’Alexandrie des Coptes catholiques, le
cardinal Antonios Naguib, participait à une table ronde axée sur l’Egypte et le thème
de « la beauté, l’espace du dialogue ». On y retrouvait notamment Abdel-Fattah Hassan,
parlementaire des frères Musulmans et Usamah Elabed, président de l’Université Al
Azhar. Charles-François Brejon a interrogé le cardinal Naguib. Il évoque l’indécise
reconstruction de l’Egypte, écartelée entre volonté de démocratisation et radicalisme
religieux