Une collaboration entre l’Église et les institutions civiles est possible
A la nonciature apostolique où il réside à Madrid, Benoît a reçu samedi après-midi
les membres des comités chargés de l’organisation des JMJ. Le Pape a vivement remercié
tous ceux qui ont travaillé au succès d’un évènement aussi complexe et d’une telle
ampleur. L’efficacité de la Commission mixte, formée par l’archevêché de Madrid et
l’administration de l’État, la Communauté de Madrid et la municipalité, démontre –
a dit le Pape - que non seulement une collaboration entre l’Église et les institutions
civiles est possible, mais que, quand elles se mettent au service d’une initiative
d’une telle portée, le principe selon lequel le bien intègre tout le monde dans l’unité,
devient vrai. ************
Traduction intégrale du discours du Pape
Chers
amis, Je suis heureux de vous recevoir en cette Nonciature apostolique pour vous
remercier vivement de tout ce que vous avez mené à bien pour l’organisation de ces
Journées Mondiales de la Jeunesse. Je sais très bien qu’à partir du moment où
le choix de l’archidiocèse de Madrid comme siège de cette initiative a été rendu public,
le Cardinal Antonio María Rouco Varela a lancé les travaux du Comité organisateur
local au sein duquel, avec un profond sens ecclésial et une extraordinaire affection
portée au Vicaire du Christ, ont collaboré les responsables des différents services
impliqués dans un événement d’une telle ampleur, coordonnés par Monseigneur César
Augusto Franco Martínez. Seuls l’amour pour l’Église et la soif d’évangéliser les
jeunes, expliquent cet engagement si généreux en termes de temps et d’énergies, qui
donnera un abondant fruit apostolique. Pendant des mois, vous avez donné le meilleur
de vous-mêmes au service de la mission de l’Église. Dieu vous le rendra au centuple.
Non seulement à vous, mais à vos familles et aux institutions, qui avec abnégation,
ont soutenu votre dévouement et votre application. Si, comme dit Jésus, un verre d’eau
donné en son nom ne restera pas sans récompense, que dire d’un engagement quotidien
et permanent envers l’organisation d’un fait ecclésial d’un tel relief comme celui
que nous vivons ! Merci à chacun d’entre vous. Je voudrais manifester de la même
manière ma gratitude aux membres de la Commission mixte, formée par l’archevêché de
Madrid et l’administration de l’Etat, la Communauté de Madrid et la municipalité,
qui, depuis le début même de la préparation de ces Journées Mondiales de la Jeunesse,
s’est formée avec le regard fixé sur les centaines de milliers de jeunes pèlerins
qui sont arrivés à Madrid, ville ouverte, belle et solidaire. Sûrement, un événement
si complexe et important n’aurait pas pu se réaliser sans cette prévenante collaboration.
A ce sujet, je sais bien que les diverses entités se sont mises à la disposition du
Comité organisateur local, sans ménager leurs efforts et dans un climat d’aimable
coopération, qui honore cette noble nation et l’esprit reconnu d’hospitalité des Espagnols.
L’efficacité de cette Commission démontre que non seulement une collaboration
entre l’Église et les institutions civiles est possible, mais que, quand elles se
mettent au service d’une initiative d’une telle portée, comme celle qui nous intéresse,
le principe selon lequel le bien intègre tout le monde dans l’unité, devient vrai.
Pour cela, je voudrais exprimer aux représentants des administrations respectives
qui ont travaillé hardiment au succès des Journées Mondiales, mes plus sincères et
mes plus cordiaux remerciements au nom de l’Église et des jeunes qui profitent ces
jours-ci de votre accueil et de votre sollicitude. A vous tous, à vous familles
et institutions, j’invoque du Seigneur l’abondance de ses dons. Merci beaucoup.