Climat de terreur en Côte d'Ivoire. Amnesty épingle les autorités en place
En Côte d’Ivoire, des centaines de milliers de déplacés ne peuvent toujours pas rentrer
chez eux. D’ethnies proches de celle de l'ancien président Laurent Gbagbo, ces ivoiriens
seraient victimes d'arrestations arbitraires, de torture et de mauvais traitements,
voire d’exécutions extrajudiciaires, de la part des Forces républicaines et de la
milice de chasseurs Dozo. Selon le HCR, haut commissariat des Nations Unies aux réfugiés,
il y aurait quelque 500.000 déplacés internes. 170.000 autres ivoiriens seraient toujours
réfugiés au Libéria. Amnesty international a dénoncé le climat de peur qui empêche
le retour des déplacés. Interrogée par Charles-François Brejon, la présidente d’Amnesty-France,
Genevière Garrigos en appelle au président Alassane Ouattara, lui demandant de créer
une force de sécurité impartiale et de démanteler une milice de chasseurs traditionnels.