L'Église mise sur les jeunes, avenir de l'humanité
Les jeunes ont un rôle crucial à jouer pour l’avenir de l’humanité. A quelques jours
de l’ouverture des JMJ à Madrid, l’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, Mgr
Chullikat, a prononcé jeudi un véritable plaidoyer en faveur de la jeunesse. Xavier
Sartre
A Madrid,
les organisateurs des JMJ misent sur la joie, la "fiesta". Ils veulent montrer qu’être
chrétien cela veut dire avoir plein de bonnes raisons d’être heureux. Joie mais aussi
nouvelles technologies : Iphones, I-Pad, netbook, et autres dispositifs…..les jeunes,
mais aussi les journalistes seront informés en temps réel et auront accès à de très
nombreuses données, grâce à une application pour smartphones, qui sera lancée le 1er
août en six langues, dont le français, à l’initiative la fondation Jean-Paul II pour
la jeunesse. Les revenus générés par le chargement de l’application permettront de
financer des projets à destination de jeunes défavorisés. Dans la capitale espagnole,
des centaines de bénévoles sont déjà mobilisés. Plus d’un million de jeunes y sont
attendus du 16 au 21 août. Ils prieront, chanteront et célébreront leur foi en commun.
La majeure partie sera logée dans des écoles, des établissements publics ou dans des
familles volontaires. La Croix et l’icône des jeunes sont déjà sur place et les travaux
d’installation des infrastructures se poursuivent.
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L'exemple
de saint Jérôme Emiliani, patron des orphelins et des jeunes abandonnés, est un encouragement
à prendre à cœur toutes les pauvretés des jeunes aujourd'hui, surtout le manque d'amour,
qui est à la racine de tous les problèmes humains. C'est le message que Benoît XVI
a adressé aux clercs réguliers Somaschi à l'occasion de l'année jubilaire convoquée
pour le 500ème anniversaire de la libération de leur fondateur, saint Jérôme Emiliani.
Les célébrations de cette année jubilaire s'ouvriront à Venise le 25 septembre prochain
par une messe dans la basilique Saint-Marc et se poursuivront jusqu'au 30 septembre
2012. Dans son message, Benoît XVI rappelle la libération du P. Jérôme, un événement
prodigieux qui modifia « le cours d'une vie humaine et marqua le début d'une expérience
de vie consacrée très significative pour l'histoire de l'Eglise ». Dans la nuit
du 27 septembre 1511, pendant la guerre entre la République de Venise et les Etats
de la Ligue de Cambrai, le jeune soldat de la République de Venise, Girolamo Emiliani
est fait prisonnier et enfermé, enchaîné, dans les souterrains de la forteresse de
Castelnuovo. Il se tourne vers la Vierge, en promettant de changer de vie et par l'intercession
de Marie, il est libéré de ses fers. Par une intervention divine il fut libéré
« des chaînes de l'égoïsme, de l'orgueil, de la recherche de l'affirmation de soi,
si bien que sa vie, jusqu'alors essentiellement orientée vers les choses temporelles,
se tourne uniquement vers Dieu aimé et servi de façon particulière dans les jeunes
orphelins, malades, abandonnés », écrit le Pape. Benoît XVI souligne que pour grandir,
les jeunes n'ont pas seulement besoin de « notions culturelles ou techniques, mais
surtout de l'amour qui triomphe de l'individualisme et de l'égoïsme et rend attentifs
aux besoins des autres. (Zénith)