Dossier : Cristina Kirchner, candidate à sa propre succession
A trois mois de l'échéance présidentielle en Argentine, le silence de l’actuelle chef
d’Etat a récemment fait les choux gras de la presse. Les journaux rapportaient que
Cristina Kirchner avait dû annuler plusieurs déplacements en raison d’une santé fragile,
certains assuraient même qu’elle était victime d’une dépression après le décès soudain
de son mari en 2010 ou encore que sa fille aurait fait pression sur elle pour
qu’elle renonce à la présidence du pays. Mais à 48 ans, Cristina Kirchner a mis
un terme aux rumeurs, pour annoncer son intention de briguer un second mandat à la
tête du pays. Et rien, au final ne semble s’y opposer : les sondages lui attribuent
60% d’opinions favorables. Décryptage avec Denis Merklen spécialiste de sociologie
politique en Argentine à l’EHESS