L'Eglise déplore et condamne les attentats en Norvège
La Norvège est endeuillée. Une bombe a explosé, vendredi soir, près du siège du gouvernement
norvégien dans le centre d’Oslo, puis une fusillade s’est produite peu après sur une
île au large de la capitale, lors d’un meeting de jeunes du parti travailliste. Le
bilan est très lourd : au moins 91 morts. L'auteur présumé des faits a été présenté
par les enquêteurs comme un Norvégien "de souche", de 32 ans et jusqu'alors inconnu
des services de police. Une grande partie de la famille royale norvégienne, le chef
du gouvernement et des ministres ont rendu visite ce samedi aux rescapés de la fusillade
qui a fait au moins 84 morts.
Le nonce apostolique en Norvège, Mgr Emil Paul
Tscherrig, a fait part, sur nos ondes, de sa stupeur face à cette violence. Il a précisé
aussi que ces actes relevaient de la folie humaine. Les réactions
d’horreur et d’indignation sont très nombreuses : « La Norvège a connu un niveau de
violence sans précédent et horrible contre des personnes innocentes", a ainsi déclaré
le pasteur uthérien norvégien Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique
des Eglises.
Le cardinal André Vingt-Trois, a envoyé un message de condoléance
à l'évêque d'Oslo. "Bouleversé par l’annonce des attentats qui endeuillent votre pays,
je veux simplement témoigner auprès de vous de la communion fraternelle des catholiques
de France, dans cette épreuve", écrit archevêque de Paris. « Que Dieu inspire au cœur
de l’homme des projets de paix ! » conclut Mgr Vingt-Trois. Une messe aura lieu dimanche
soir dans la cathédrale Notre-Dame, en mémoire pour les victimes.