Cure d'austérité à l'italienne : les catholiques émettent des réserves
Tous les pays occidentaux ont, en ce moment, les yeux rivés sur leurs finances : les
Etats-Unis, où le président Obama tente de convaincre le Congrès de relever le plafond
de la dette, et l’Europe, ébranlée par la crise grecque. Un sommet se tiendra le 21
juillet prochain à Bruxelles pour boucler le deuxième plan d’aide à la Grèce. L’objectif,
outre de sauver Athènes de la banqueroute, est d’éviter la contagion à d’autres pays
comme l’Italie. Rome a approuvé définitivement vendredi un plan de rigueur de 48 milliards
d’euros. Si le gouvernement italien a rempli ses objectifs vis-à-vis des marchés et
de l’Europe, il est loin d’avoir convaincu les Italiens et les catholiques en particulier. Xavier
Sartre