L’homme est souvent tenté de se fabriquer son petit paradis bien à lui, qui fait finalement
« un enfer très convenable. » Il met le véritable paradis à la porte, par peur de
sa joie déchirante et exigeante. Voilà le thème du dernier essai de Fabrice Hadjadj,
dramaturge, essayiste et professeur de philosophie. Dans son ouvrage « Le paradis
à la porte », essai sur une joie qui dérange, paru en mars 2011 aux éditions du Seuil,
il propose d’entrer dans cette joie dès aujourd’hui, à travers la philosophie, la
théologie et les arts. C’est le 33e volet de notre série « Paroles d’écrivains »,
réalisé par Anne Waeles