Dans la Nouvelle-Zélande hybride de la fin du XIXe siècle, qui passait de pays maori
à État moderne, Mère Suzanne Aubert recueillait les oubliés : vieux bûcherons ou chercheurs
d’or inutiles, nouveau-nés ou bâtards abandonnés. Pendant soixante six ans, cette
religieuse lyonnaise a consacré sa vie aux Maoris. Son souvenir reste vivant au sein
de la petite congrégation qu'elle a fondée, les « Filles de Notre-Dame de la Compassion
», comme dans le village maori de Jérusalem, et dans la capitale du pays, Wellington.
« Mother Suzanne » reste une figure de l'Église de ce pays mais aussi de l'histoire
de ce pays. C’est l’amie de Dieu de cette semaine présentée par Catherine Aubin