Au Brésil, des entreprises partagent une part de leurs bénéfices
Au Brésil, l’économie de communion fêtait ces jours-ci ses 20 ans d’existence. Né
d’une idée de Chiara Lubich, la fondatrice du Mouvement des Focolari, ce concept d’économie
de communion met en œuvre les ressources matérielles, humaines et spirituelles que
chacun possède, riche ou pauvre, pour que personne ne manque du nécessaire : un projet
de société qui engage des entreprises des cinq continents, dans un esprit de fraternité
universelle où chacun donne et reçoit. Les chefs d’entreprise qui adhèrent à cette
initiative mettent en commun une partie de leurs profits pour répondre aux besoins
de personnes en difficulté, et pour permettre le développement d’une ‘culture du don’.
Par cohérence avec leur souci d’une économie au service de l’homme, ils s’encouragent
à instaurer des rapports respectueux avec leurs employés, leurs clients et leurs concurrents. A
l’occasion de cet anniversaire, 1.700 chefs d’entreprises, ouvriers et chercheurs
de 37 pays se sont retrouvés à Sao Paulo. Une petite semence dans une économie globalisée
impitoyable Parmi les intervenants, Geneviève Sanze, professeur à la Faculté d’économie
d’Abidjan en Cote d’Ivoire interrogée Carla Cotignoli.