Ce lundi la presse espagnole était unanime. Elle a qualifié les résultats des élections
législatives de « défaite historique », voire de « tsunami annonciateur des législatives
de 2012 ». Le Parti socialiste, au pouvoir depuis 2004, a remporté 27,79% des voix,
loin derrière le Parti populaire, en tête avec 37,53%. La gauche a reconnu sa responsabilité
dans le désastre électoral. Le chef du gouvernement Zapatero a dit comprendre le malaise
face au chômage et à la crise. Beaucoup de jeunes espagnols restent très mobilisés
dans le pays et demandent plus de justice sociale. Danielle Rozenberg, chargée de
recherche au CNRS et spécialiste de l’Espagne, revient sur cette crise Dossier réalisé
par Thomas Chabolle