C'est une conséquence directe du séisme et du tsunami, le Japon est en pleine récession.
Son activité économique a chuté brutalement : son PIB a décliné de 0,9% au premier
trimestre 2011 par rapport au précédent et les investissements du secteur public ont
fléchi, tout comme la consommation des foyers. Pour faire face à cette crise le gouvernement
a déjà investi 34 milliards d’euros mais cette rallonge budgétaire pourrait ne pas
suffire car la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima est toujours en cours.
L’analyse de Jean-Marie Bouissou, directeur de recherches à Sciences Po Paris Propos recueillis
par Thomas Chabolle