L’Argentine veut faire toute la lumière sur le « vol de la mort »
Trois policiers accusés d’avoir piloté un « vol de la mort » à la fin des années 1970,
pendant la dictature argentine (1976-1983), ont été arrêtés dans le pays ce mardi.
Un vol au cours duquel une religieuse française, Léonie Duquet, et quatre autres femmes
du mouvement de protestation au régime dit des « Mères de la Place de mai », furent
jetées vivantes à la mer. Ces policiers sont également soupçonnés d’avoir participé
à vingt autres vols du même genre. Guy Aurenche était à l’époque directeur de l’Action
des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, qui créait des partenariats avec le
mouvement des « Mères de la Place de mai ». Pour lui, rendre la justice, même 25 ans
après les faits, est primordial Des propos recueillis
par Charles-François Brejon
A noter que l’annonce de ces trois arrestations
survient en plein procès de l’ex-officier de marine Alfredo Astiz, surnommé « l’ange
blond de la mort », pour son rôle présumé dans le meurtre de Léonie Duquet et d’une
autre religieuse française, Alice Domon.