La Charte œcuménique vient d’entrer dans sa deuxième dizaine. Dix ans après sa signature,
à Strasbourg en 2001, la Charte œcuménique est devenue un des documents les plus importants
pour le dialogue des chrétiens en Europe. Traduite en treize langues, elle a été adoptée
par un grand nombre d’instances au niveau local, national et international. Elle a
même servi de matrice pour le dialogue interreligieux notamment avec l’Islam. Un colloque
pour marquer ce dixième anniversaire a réuni ce lundi 9 mai une soixantaine de personnes
actives dans l’œcuménisme, dont les signataires, la Conférence des Églises européennes
(KEK) et le Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE) à l’Université de
Fribourg. Le but de cette Charte est de favoriser le dialogue et les actions concrètes
communes dans les domaines de l’évangélisation, du respect de l’environnement, de
la lutte contre les préjugés entre les religions et des nations, de la défense des
minorités, de la défense de la justice, la paix, la liberté, la tolérance, la solidarité,
le respect de la vie et de la famille. Pour Monseigneur Gérard Daucourt, évêque de
Nanterre en France, cette Charte vient compléter la semaine de prière pour l’unité
des chrétiens Des propos recueillis
par Marie-Agnès Georges