Gros plan : la quête difficile d’une identité nationale en Allemagne
Le 3ème volet de la trilogie sur l'identité nationale est consacré à l'Allemagne qui
constitue une exception. Divisée en 25 « Länders » ou États sous l’Empire, le pays
a eu du mal à se trouver un drapeau ou un hymne nationale commun. Puis il y a eu la
première et la seconde guerre mondiale avec l’apparition de nouveaux codes comme par
exemple la croix gammée et la grande fête nationale du 20 avril, anniversaire du Führer.
Des références identitaires rejetées évidement, et avec force, en 1945. Puis le pays
est coupé en deux avec d’un côté la RDA soviétique et la RFA occidentale avant de
se réunifier en 1990 et c’est précisément à ce passé récent que se réfèrent les fêtes
d’aujourd’hui en Allemagne, à l’exception des célébrations religieuses. Etienne François
est professeur d’histoire à l’université libre de Berlin et spécialiste des lieux
de mémoire. Marie Duhamel l’a rencontré à l’occasion d’un colloque organisé par l’École
française de Rome