Les catastrophes ne sont jamais un châtiment de Dieu, mais un avertissement
Entouré des cardinaux Sandri et Burke, Benoît XVI a présidé l’office du Vendredi Saint
dans la basilique Saint-Pierre, l’adoration de la Croix et les gestes traditionnels
de pénitence. Une célébration marquée par un profond recueillement et des temps de
silence. Comme chaque année, c’est le prédicateur de la Maison pontificale, qui a
tenu l’homélie de cette célébration de la parole. Le Père Raniero Cantalamessa a cité
de nombreux exemples de souffrance humaine, le récent séisme au Japon, les persécutions
contre les chrétiens, et il a rappelé les réponses qu’apporte la foi chrétienne. Les
séismes, les cyclones et autres catastrophes qui frappent les coupables comme les
innocents, ne sont jamais un châtiment de Dieu – a-t-il souligné - mais ils peuvent
constituer un avertissement : à ne pas nous bercer d’illusions en pensant que la science
et la technique suffiront à nous sauver. Le compte-rendu de Mathilde Auvillain
Le prédicateur
a également évoqué le succès inattendu en France du film des hommes et des dieux.
Le monde s’incline - a-t-il dit - devant les témoins modernes de la foi. Écoutez
le reportage de Charles-François Brejon