Il y a un mois jour pour jour, le vendredi 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9,
le plus puissant jamais enregistré au Japon, et un tsunami qui l'a suivi avec des
vagues de plus de dix mètres de haut, ravageaient les côtes du nord-est du Japon.
Cette catastrophe a ensuite provoqué un accident nucléaire très grave au sein de la
centrale de Fukushima, située à 250 km au nord de Tokyo. A l’heure actuelle, le risque
d’une catastrophe nucléaire majeure au Japon n’est toujours pas écarté. A cette menace
s’ajoute le désarroi des populations qui ont tout perdu. Ce dimanche, le Premier ministre
japonais Naoto Kan, qui s’est rendu dans la région sinistrée, a promis la construction
de 70.000 logements provisoires déclarant qu’il n’abandonnerait pas les victimes.
Mais la population, à genou, a de moins en moins confiance en son gouvernement. Nous
avons joint à Sendai, le diocèse le plus fortement touché, le frère Raymond Latour,
un dominicain. Il témoigne de la situation Propos recueillis
par Hélène Destombes