Pour la première fois, le Saint-Siège sera l’invité d’honneur de la Foire du livre
de Saint-Domingue, du 4 au 22 mai prochain, l’occasion pour le Saint-Siège de présenter
et de promouvoir ses activités dans le domaine culturel. A commencer par les ouvrages
publiés par la Librairie éditrice vaticane, la LEV, dont, bien entendu, les livres
écrits par le Pape. A cette occasion, Benoît XVI adressera un message-vidéo aux participants.
Le Pape sera représenté par le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical de
la Culture, en qualité de délégué personnel. La XIV° foire internationale du livre
de Saint-Domingue coïncide avec le V° centenaire de la fondation, en août 1511 par
le Pape Jules II, du premier diocèse du continent américain. Les institutions
culturelles du Saint-Siège, comme les Musées du Vatican, la Bibliothèque apostolique
et les archives secrètes seront représentées, ainsi que l’Osservatore romano, Radio
Vatican, le Centre de Télévision du Vatican, l’Académie pontificale des Sciences et
l’Observatoire du Vatican. Le Saint-Siège disposera d’un pavillon d’environ 300 m2.
Plus de 15.000 ouvrages publiés par la LEV, en anglais, espagnol et italien seront
exposés, des livres d’art, d’histoire ou encore des textes du Magistère. Le Saint-Siège
offrira au ministère de la culture de la République dominicaine une sélection d’ouvrages
destinés aux écoles et aux universités locales afin que la culture catholique soit
toujours mieux connue. La foire du livre de Saint-Domingue accueille plus d’un million
de visiteurs. Au d’une conférence de presse, ce vendredi matin au Vatican, le
cardinal Ravasi a par ailleurs évoqué la récente inauguration d’un Parvis des Gentils
à Paris, l’ouverture d’un dialogue de haut niveau avec les non-croyants voulu par
Benoît XVI et qui se poursuivra dans d’autres villes comme Bucarest, Tirana, Stockholm,
Prague et Barcelone. Le cardinal Ravasi a indiqué que le philosophe français Jean-Marc
Ferry lui avait proposé d’écrire un livre ensemble sur l’Évangile selon Saint-Jean.
Pour le président du Conseil pontifical de la Culture, il est possible de dialoguer
avec l’athéïsme cultivé des élites. Cela est plus difficile avec l’athéïsme pratique
de ceux qui refusent de se poser la question de Dieu ou qui la banalisent.