En Libye l’enlisement semble la seule issue au conflit. Tour à tour, les forces du
colonel Khadafi et les insurgés perdent et reprennent des positions stratégiques.
Pendant ce temps les raids aériens de la coalition internationale continuent. Mais
pour la France et les Etats-Unis ce n’est peut être pas suffisant car les deux pays
ont évoqué il y a deux jours la possibilité d’armer les rebelles. L’Otan s'y est toujours
opposé. Barah Mikail, directeur de recherches Afrique du Nord à la Fondation pour
les Relations Internationales et le Dialogue Extérieur (FRIDE), revient sur les conséquences
hypothétiques d’un armement des insurgés