2011-03-29 18:56:00

Madagascar, un nouveau gouvernement pour un pays qui s'impatiente


Madagascar célébrait ce mardi l’insurrection du 29 mars 1947 contre le colonisateur français. Une insurrection qui avait fait plus de 80.000 victimes. Des célébrations dans un panorama politique plombé par les trois mouvances des anciens présidents, Ratsiraka et Ravalomanana, et de l’actuel, Rajoelina. Le week-end dernier, un nouveau gouvernement d’union nationale a été nommé à l’issue de longs mois de négociations. Dirigé par le Premier ministre sortant Camille Vidal, le nouvel exécutif de transition se compose de 32 ministres, dont huit issus du précédent gouvernement, et d’un secrétaire d’État. Il est censé gérer les affaires courantes et aller au plus vite vers les élections, prochaine étape du processus de sortie de crise. Crise économique et sociale, crise politique, ce pays, parmi les plus pauvres au monde, n’en finit pas de chercher des solutions pour vivre un peu mieux. Car à Madagascar tout prend du temps, beaucoup de temps, et la population s’impatiente, fatiguée de subir les effets cumulés de la crise sociale et politique. Monseigneur Benjamin Marc Ramaroson, évêque de Farafangana, interrogé par Marie-Agnès Georges RealAudioMP3








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