Les autorités russes se sont efforcées , mardi, de recoller les morceaux, après les
divergences qui avaient surgi la veille au sommet de l'État. Le président russe Dmitri
Medvedev avait publiquement désapprouvé les déclarations de son premier ministre Vladimir
Poutine, qui avait qualifié la campagne militaire de la coalition en Libye de « croisade
». Mardi, Vladimir Poutine a affirmé qu'il n'avait aucune divergence avec le chef
de l’Etat sur la politique étrangère, tandis que Dmitri Medvedev se disait préoccupé
par l'utilisation « sans discernement » de la force en Libye lors d'une rencontre
avec le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, en visite à Moscou. Selon
Pierre Lorrain, journaliste et spécialiste de la Russie, une première faille est apparue
dans le tandem, à un an des élections présidentielles. Il est interrogé par Charles-François
Brejon. Écoutez