Le roi du Maroc Mohammed VI n’a pas attendu longtemps pour répondre aux principales
revendications des Marocains, exprimées dans la rue le 20 février dernier. Il a exposé
mercredi soir dans un discours lu à la télévision, les principales lignes d’une réforme
constitutionnelle à venir : renforcement des pouvoirs du Premier ministre qui sera
choisi parmi le parti vainqueur aux élections, élargissement des libertés individuelles
et reconnaissance de la composante berbère amazigh. Pour Mansouria Mokhefi, chercheur
à l’IFRI (institut français des relations internationales), il s’agit bien plus q’un
simple toilettage constitutionnel Propos recueillis
par Xavier Sartre