Pas de balles réelles, mais une quantité impressionnante de gaz lacrymogène... Selon
Kaleme, un site d’opposition iranien, les forces de sécurité ont dispersé mardi les
personnes qui tentaient de se rassembler dans le centre de Téhéran. Une manifestation
pour soutenir les anciens dirigeants de la révolution : Mir Hossein Moussavi et Medhi
Karoubi, toujours en résidence surveillée. Autre coup dur pour les modérés du pays
: Akbar Rafsandjani a perdu un poste clé du pouvoir. Poussé au départ par les conservateurs,
l’ancien chef d’état iranien a dû abandonner la présidence de l’Assemblée des experts
religieux. Ecoutez l’analyse de Bernard Hourcade, spécialiste de l’Iran et directeur
de recherche au CNRS, interrogé par Marie Duhamel