Le départ de Ben Ali fait espérer la fin des tortures
Le calme après la tempête. Après les nombreuses manifestations qui ont agité la Tunisie,
le calme s’impose peu à peu. Le nouveau gouvernement de transition tente de gérer
la crise politique et sociale. Le 1er février, il a annoncé l’adoption
de conventions internationales, dont la convention de Genève sur la torture. Depuis
le début du mois de janvier, l’Acat dénonce la multiplication des exactions sur les
prisonniers dans les prisons tunisiennes, notamment les prisonniers politiques. Pour
Hélène Legeay, responsable des programmes Maghreb et Moyen-Orient pour l’Acat, c’est
une réaction d’un régime en fin de vie.