Davos : l'Occident doit éviter le piège du protectionnisme
Le gotha mondial des affaires et de la politique est réuni depuis mercredi à Davos
pour le Forum économique mondial. La petite ville suisse rassemble cette année quelque
35 chefs d'État et de gouvernement ainsi que 2.500 décideurs du monde entier. Jeudi,
devant un parterre de grands patrons, le président français Nicolas Sarkozy a défendu
sa volonté de mettre en place une meilleure régulation du système monétaire et promis
de défendre l’euro jusqu’au bout. Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude
Trichet a pour sa part estimé qu'il n'y avait actuellement "pas de crise de l'euro",
mais qu'il était nécessaire d'en améliorer la surveillance. Cette année, Davos
a mis à l'honneur les pays émergents, avec une forte présence indienne et chinoise.
Et selon Jacques Garello, professeur émérite d’économie de l’Université d’Aix-en-Provence
et membre de l’association des économistes catholiques de France, les pays occidentaux
doivent relever le défi face à ces nouveaux géants de l’économie mondiale, et éviter
le piège du protectionnisme. Écoutez
Des propos
recueillis par Charles-François Brejon.